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GreenPAC prend position pour l'environnement pendant les élections, en identifiant les candidats qui ont de solides antécédents en matière de réalisations environnementales et de leadership, afin d'accroître la visibilité et la priorité des questions environnementales pendant les périodes électorales. Nous mettons les électeurs en contact avec les candidats qu'ils souhaitent soutenir, nous les aidons à donner de leur temps et de leur argent et à supporter leurs campagnes sous d’autres formes.
Notre conviction est que l'environnement n'est pas une question purement partisane et nous soutenons donc des candidats de tous les grands partis politiques, afin de créer une coalition multipartite de députés et de membres des assemblées législatives provinciales, qui donnera la priorité au bien-être de la planète.
Chaque campagne de soutien rassemble un groupe d'experts indépendants, composé d'éminents spécialistes de différents domaines de l'environnement (biologie, droit, justice environnementale, etc.). Les experts fournissent une évaluation objective et politiquement neutre des aptitudes des candidats en matière de leadership.
Nous veillons également à ce que notre processus de nomination soit le plus équitable possible. Cela signifie que nous prenons en considération l'expérience des candidats dans la lutte contre les effets disproportionnés de la dégradation de l'environnement et du changement climatique dans leurs communautés respectives.
ÉLECTIONS FÉDÉRALES DE 2021
En règle générale, nos campagnes de soutien débutent environ neuf mois avant les élections. Avec les délais serrés de 2021, nous avons dû travailler fort pour nous assurer d'impliquer et de faire connaissance avec le plus grand nombre de candidats possible, notamment en contactant toutes les associations de circonscription pour les inviter à présenter des candidatures. Par l'intermédiaire de notre groupe d'experts, nous avons soutenu 36 candidats, dont nos premiers soutiens aux candidats du Bloc Québécois, et 25 d’entre eux ont été élus à des fonctions fédérales. Pour en savoir plus sur notre campagne de soutien aux élections fédérales de 2021, consultez le rapport annuel de l'année dernière.
ÉLECTIONS ONTARIO 2022
Le 2 juin 2022, neuf des candidats que nous avons soutenus ont rejoint Queen's Park ! Tous les candidats que nous avons soutenus ont de solides antécédents en matière de leadership environnemental et nous sommes impatients de voir leur contribution au bien-être de notre planète au cours de leur mandat.
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Pour les dirigeants de nos assemblées législatives, la durabilité doit être au cœur de chaque décision et elle doit être prise en compte dans l'exécution des politiques, des réglementations, des programmes de financement et des finances publiques. C’est l'avenir de l'humanité qui en dépend.
- Hari Balasubramanian, membre du groupe d'experts de l'élection ONTARIO 2022
SUIVI
Nous avons recontacté les leaders environnementaux que nous avons aidé à faire élire lors des élections fédérales de 2021, afin d’en savoir plus sur leur contribution en matière de défense environnementale. Nous leur avons demandé de réfléchir à la manière dont ils avaient utilisé leur temps chaque année pour défendre la planète – en d’autres termes, comment ils avaient, en tant que leaders environnementaux, honoré le soutien apporté. Voici quelques-uns des points marquants (*pour la période allant de septembre 2021 à août 2022).
Il est important de noter que les points mentionnés ici ne sont pas exhaustifs : ils ne couvrent pas tous les élus que nous avons soutenus, ni toutes leurs actions en faveur de l'environnement ou les nombreuses questions qui s'y rapportent. Ils ne signifient pas non plus que nous soutenons l’une ou l'autre des politiques environnementales proposées par ces députés, car GreenPAC ne prend pas position politiquement. Les députés ont disposé d'une fenêtre d'action plus courte au cours de cette période, la Chambre n'ayant repris ses travaux qu'à la fin du mois de novembre, après les élections d'automne.
Enfin, nous notons qu'il peut être difficile de mettre en évidence le leadership singulier des ministres et des secrétaires parlementaires, qui agissent sous la direction de lettres de mandat, en collaboration avec leurs cabinets et leurs caucus, et avec le soutien des fonctionnaires de leurs ministères de tutelle. C'est pourquoi vous ne trouverez pas ci-dessous les faits marquants concernant certains candidats libéraux soutenus auxquels vous pourriez vous attendre. En revanche, nous soulignons le travail collectif des ministres et des secrétaires parlementaires soutenus, qui a permis l'introduction du premier Plan de Réduction des Émissions du Canada, l'émission des premières obligations vertes du Canada pour financer l'initiative climatique, un nouveau règlement sur les plastiques à usage unique, une norme sur les combustibles propres finalisée, des consultations pour une nouvelle norme sur l'électricité propre et un règlement visant à réduire la pollution par le méthane dans le secteur du pétrole et du gaz de 75 % d'ici 2030, ainsi qu'une longue liste de mesures de dépenses axées sur l'environnement, qui ont été engagées ou mises en œuvre dans le cadre du budget et de l'Énoncé Économique de l'automne.

La députée May a poursuivi le travail de l'ancien député libéral Zann pour présenter une législation sur le racisme environnemental, en parrainant le projet de loi C-226 et en s'efforçant d'obtenir le soutien de tous les partis pour son adoption. Parmi ses nombreux autres travaux, souvent multipartites, elle a appuyé conjointement le projet de loi C-235, Loi sur le développement d'une économie verte dans les Prairies, a présenté de nombreuses pétitions axées sur l'environnement et a soulevé la question des changements climatiques plus que tout autre député de l'opposition à la Chambre des communes. La députée May a également défendu toute une série de préoccupations environnementales au niveau local, qu'il s'agisse de sites toxiques, de navires pétroliers abandonnés ou de l'assainissement des rivières.
Le député Cannings s'est efforcé de renforcer les protections législatives du Canada, en présentant des projets de loi d'initiative parlementaire visant à rétablir les protections des voies navigables en Colombie-Britannique (C-214) et à promulguer la Charte canadienne des droits environnementaux en vue de faire inscrire dans la loi le droit à un environnement sain (C-219). Il a également collaboré avec les autres chambres pour que son projet de loi visant à promouvoir l'utilisation du bois dans les infrastructures du gouvernement fédéral soit présenté au Sénat, où il a été adopté en deuxième lecture (S-222). Il a également attiré l'attention sur les données scientifiques et les impacts de certains projets d'infrastructure et d'extraction de ressources sur les espèces en péril et les bassins hydrographiques.


Le député Julian a déposé la première motion de la 44e législature, appelant à un New Deal vert. Il a travaillé avec des législateurs et des parlementaires internationaux pour donner un élan à ce plan par le biais de l'Alliance Mondiale pour un Nouveau Deal Vert, et pour engager le gouvernement à présenter une législation sur la transition équitable dans le cadre de l'entente de soutien et de confiance conclue entre le NPD et les libéraux. Parmi ses autres faits législatifs liés à l'environnement, il a parrainé le projet de loi C-262, qui vise à rendre les entreprises canadiennes responsables des violations des droits de l'homme commises à l'étranger, y compris celles commises à l'encontre des défenseurs des terres, et a présenté plusieurs motions et pétitions en faveur de l'environnement (telles que la fin du projet d'expansion de l'oléoduc Trans Mountain).
Le député Green a notamment appuyé conjointement des projets de loi et des motions sur l'environnement, la justice économique et les droits de l'homme (p. ex. C-263, C-262, M-2) et a présenté une pétition (441-00620) en faveur d'une loi sur la transition équitable ainsi que d'autres mesures relatives au climat. Le député Green s'est également efforcé de « prendre le relais » concernant l'environnement en dehors de la Chambre, en participant à des actions de solidarité, en rencontrant des parties prenantes sur des questions telles que la transition vers des emplois propres et la ligne 5 d'Enbridge, et en rencontrant des députés libéraux et des membres de son propre caucus pour défendre la remise de la dette canadienne au Pakistan dans le cadre de l'Accord de Paris, à la suite des inondations meurtrières causées par les changements climatiques en août dernier.


Le député Chong a défendu la protection des Grands Lacs en attirant l'attention sur le sous-financement de la Commission des Pêcheries des Grands Lacs (le budget du printemps 2022 a par la suite augmenté le financement de cette initiative bilatérale pour atteindre le niveau auquel le Canada s’était engagé). Il a également demandé au gouvernement de transférer la responsabilité de l'organisation à Affaires Mondiales Canada, afin que le Canada puisse faire de la gestion des pêcheries des Grands Lacs et du contrôle des espèces envahissantes une plus grande priorité binationale. Le député Chong a demandé au gouvernement de l'Ontario de mettre fin aux plans de construction de l'autoroute 413, compte tenu de ses impacts sur le climat, l'agriculture et la pollution sonore. Il s'est engagé à défendre l'environnement, y compris l'action climatique, avec le nouveau chef de son parti, et a présenté une pétition de ses électeurs visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada d'au moins 60 % entre 2005 et 2030.
La députée Pauzé a profité de son passage à l'Assemblée pour demander plus d'ambition et de responsabilité en matière de changement climatique. Par exemple, elle a demandé au gouvernement d'élargir la portée de ses calculs d'émissions de gaz à effet de serre, afin de prendre en compte les émissions massives des combustibles fossiles extraits ici mais exportés vers d'autres pays. La députée Pauzé est intervenue à de nombreuses reprises pendant la période des questions pour contester la décision du ministre d'approuver le projet pétrolier offshore Bay Du Nord et, en tant que membre du Comité de l’Environnement, elle a fait pression en faveur de règles plus transparentes et plus restrictives concernant la gestion des déchets nucléaires.


En tant que secrétaire parlementaire du Ministre des Ressources Naturelles et du Ministre de l'Environnement et du Changement climatique, la députée Dabrusin s'est attachée à favoriser la collaboration stratégique entre les deux ministères, notamment en élargissant la Stratégie pour les Bâtiments Verts via RNCAN, en vue d'atteindre les objectifs définis dans le Plan de réduction des émissions d’ECCC, destiné à réduire les émissions provenant de l'environnement bâti. La députée Dabrusin a également été à l'origine de la création d'un conseil des jeunes dans la circonscription de Toronto-Danforth, un groupe d'étudiants bénévoles âgés de 15 à 18 ans, qui se familiariseront avec le processus politique grâce à des discussions bihebdomadaires et travailleront à la rédaction d'une déclaration que la députée Dabrusin présentera à l'Assemblée. Elle a également travaillé avec des conseillers municipaux de différentes juridictions de Toronto, afin de promouvoir des actions visant à protéger la santé des berges et des ravins de Toronto.